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VOS STARS
ENTRETIEN _Agnès OLIVE
Nathalie SIMON
elle “run’’ in Marseille !
T
out le monde connaît Nathalie Simon ! Championne de France de planche
à voile en 1986 puis dans les meilleures mondiales, Nathalie poursuit une
carrière de sportive professionnelle jusqu’en 1995. Entre temps, en 1991, elle
fait sa première télé et s’en suit une longue histoire avec les médias que Nathalie
poursuit encore aujourd’hui. Cette vraie athlète est aussi passionnée par la
course à pied. C’est à ce titre qu’elle est aujourd’hui la marraine de la troisième
édition de Run In Marseille dimanche 20 mars 2016. Plus qu’une simple course,
Run In est un festival de running qui se déroule dans les plus belles villes de
France… dont Marseille bien évidemment !
ToutMa : Le sport et les médias… deux carrières menées d’arrachepied ?
Nathalie Simon : À l’époque on ne voyait pas de sportifs à la télé.
C’est Jean-Claude Dassier qui a eu l’idée de me faire rentrer à
TF1 en me disant : « tu es une grande sportive, tu es jolie, tu t’exprimes
très bien… ». C’est comme ça que j’ai commencé à animer ma première émission « Minuit sport ». Après je n’ai plus jamais arrêté. J’ai
longtemps pensé que c’était un hasard mais en réfléchissant quand
j’avais 10 ans, j’ai eu en cadeau un magnétophone-enregistreur et je
passais mon temps à m’enregistrer pour des émissions de radio ou
télé imaginaires… Comme quoi j’étais prédestinée !
TM : Vous êtes donc la marraine de Run In Marseille ce printemps,
pour quelles raisons ?
NS : D’abord parce qu’on me l’a demandé ! Mais aussi et surtout
parce que je suis folle de course à pied. Je cours tous les jours, c’est
presque un besoin vital… Je participe à de nombreuses courses et
pour cela je m’entraîne beaucoup. Cette course est formidable car je
suis marraine du semi (20 km) mais il y a aussi le 10 km et le marathon, donc cela permet à tous les niveaux de participer.
TM : Que pensez-vous de l’engouement actuel pour le running en
ville ?
NS : C’est vrai que les gens courent de plus en plus. Et moi qui
cours tous les jours depuis longtemps je me suis rendu compte de
la féminisation de ce sport. Je croise de plus en plus de femmes !
Aujourd’hui les femmes ont des vies professionnelles aussi stressantes que les hommes et elles ont besoin de s’entretenir en faisant
du sport. Et l’avantage de la course à pied, c’est qu’on enfile une
paire de baskets et c’est parti !
remplie… prête à partir ! Mais ma ville c’est quand même Marseille
où je suis arrivée avec mon mari et ma fille qui avait 6 mois pour ne
plus la quitter. J’adore cette ville. Je suis même ambassadrice !
TM : Et Marseille Capitale Européenne du Sport en 2017, j’imagine que
cela vous réjouit ? Allez-vous y participer ?
NS : Oui bien sûr ! Je suis très heureuse de cet événement que j’ai
beaucoup soutenu. En ce qui me concerne pour l’instant les choses
ne sont pas encore définies… mais je serai là ! Marseille est pour moi
un véritable terrain de sport : la nature, la mer et le vent pour tous
les sports de voile, d’eau, la Corniche pour courir, les Calanques
pour tous les sports de marche, d’escalade, le vélo, les sports urbains avec le bowl. Sans oublier bien sûr, le foot ! Le sport avec ses
valeurs, c’est pour moi le plus bel outil de promotion d’une ville.
TM : On vous voit aujourd’hui à la radio comme à la télé, très impliquée dans le bien-être, l’écologie, le bio…
NS : Oui, il y a longtemps que je mange bio et que je fais attention
à ce que j’achète. Je ne fais pas de prosélytisme mais je suis effarée
par les scandales sanitaires successifs… Même si je me méfie aussi de
la mondialisation du bio et de ses éventuels dérapages : mieux vaut
acheter une courgette pas forcément labellisée bio mais chez un petit
agriculteur de la région que du bio en supermarché, sur-emballé et
qui vient de l’autre bout du monde ! Soyons des consommateurs
vigilants.
_www.runinmarseille.com
TM : Marseille pour vous, c’est un coup de cœur ?
NS : Je suis née à Neuilly et j’ai grandi à Orléans. Je suis descendue
dans le sud pour suivre mon amoureux (et celui qui allait devenir
mon mari !) Tanguy Dadon. C’est lui qui m’a fait découvrir la
planche à voile sur la plage de l’Almanarre… Après, bien sûr, j’ai
beaucoup bougé. J’ai toujours une valise ouverte chez moi à moitié
Printemps 2016 _TM n°39
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