Montréal pour Enfants vol. 17 n°2 Printemps 2017 | Page 25

et tracer son chemin », affirme Mélanie Claveau. Mais selon Danica Brousseau, la plus grande évolution dont bénéficient les nouvelles générations de patients est avant tout un système plus fiable pour s’adresser à un plus grand nombre de professionnels : « Un plus grand nombre de chiropraticiens sont allés chercher des tech- niques plus spécialisées pour aider les populations soit pédiatriques, soit périnatales. C’est donc plus facile de trouver des chiropraticiens en mesure d’offrir des soins adaptés aux différents groupes d’âge. » Sécurité ? Cette spécialisation est d’autant plus pertinente que Mélanie Claveau doit parfois faire appel à son ingé- niosité afin de trouver des positions confortables lors des derniers mois de la grossesse. « Même à demi couchées, elles ne sont pas à l’aise, alors il va falloir les coucher sur le dos. Il faut donc ajuster nos tech- niques et nos points de repère à la situation. Il faut aussi ménager les ligaments : nous ne pouvons pas appliquer des techniques aussi intenses en sachant que les ligaments ne sont plus là pour assurer un minimum de stabilité. Nous utilisons dans ce cas des ceintures de stabilité ou d’autres outils pour nous guider dans notre thérapie et nous assurer que tout risque est écarté. » Durant la grossesse, l’usage de certains outils d’inves- tigation ou d’intervention est également proscrit. Par exemple, Danica Brousseau et tous les autres théra- peutes établissant fréquemment leur pronostic à partir de rayons X doivent alors s’en passer : « Les soins d’une femme enceinte sont classiquement plus doux, moins invasifs et moins rapides parce qu’il peut man- quer des éléments de réponse dans l’examen. On se montre plus prudents. » Une approche plus délicate encore s’impose après un accouchement, d’autant plus s’il s’agit d’une césarienne. Plusieurs théra- peutes proposent alors à la mère de prendre quelques semaines pour elle, avant de revenir. Toutefois, si une douleur est présente ou que des difficultés d’allaitement semblent compliquer la vie de la nouvelle petite famille, les thérapeutes demeurent en mesure d’offrir des soins à la mère ou à l’enfant. D’une façon générale, les thérapeutes devraient aussi discuter des effets secondaires possibles des COURS DE PREMIERS SOINS ET RÉANIMATION POUR BÉBÉ, ENFANT ET ADULTE OFFERTS À L’HOPITAL GÉNÉRAL JUIF 3755 CHEMIN DE LA CÔTE-SAINTE-CATHERINE, MONTRÉAL, H3T 1E2 • • • 30 AVR, 28 MAI, 18 JUIN, 16 JUILLET, 13 AOÛT, 17 SEP, 22 OCT, 19 NOV, 17 DÉC 9 AVR, 7 MAI, 4 JUIN, 25 JUIN, 30 JUILLET, 27 AOÛT, 24 SEP, 29 OCT, 26 NOV, 17 DÉC 30 AVR, 28 MAI, 18 JUIN, 16 JUILLET, 13 AOÛT, 17 SEP, 22 OCT, 19 NOV, 17 DÉC