Atypeek Mag N°1 | Page 17

Le film a été joué dans 70 festivals à travers le monde et, pour une raison que j’ignore, n’a jamais été diffusé en France. Il n’a été distribué qu’en Allemagne et au Canada, mais vous pouvez le trouver sur Vimeo. Quels sont tes prochains projets ? La prochaine étape ? Dormir ! Un bon long sommeil (rire) sinon je viens juste de faire un morceau avec Mr. Oizo, c’était vraiment drôle. Nos deux univers ont bien matché, c’était cool. être défricheuse ou lanceuse d’alerte, y a-t-il un prix à payer ? Je paye plus le prix de mon propre épuisement en étant en tournée, tu vois, parce que je ne suis pas dans les radars des chrétiens et autres radicaux. Je ne suis pas beaucoup médiatisée. Ils ne me dif- fusent même pas à la télé américaine. Ils me laissent m’exprimer sur des sujets mais ne me laissent pas me produire à l’antenne, ce qui n’a aucun sens, mais ils se mettent à flipper genre - « elle va retirer toutes ses fringues et porter un gode ceinture ». Je reste donc définitivement underground. “Ils me laissent m’exprimer sur des sujets mais ne me laissent pas me produire à l’antenne, ce qui n’a aucun sens, mais ils se mettent à flipper genre - elle va retirer toutes ses fringues et porter un gode ceinture” Parle-nous de ton long-métrage sorti en 2013 Il s’appelle Peaches does herself. C’était donc avant Rub, j’avais repris mes 4 albums précédents pour en faire une espèce d’autobiographie épique. C’est une version exagérée de mes shows sous forme de comédie musicale. On a vraiment soigné la réalisa- tion et c’est devenu un film. J’étais entourée de gens qui savaient ce qu’ils faisaient. J’avais un super directeur artistique. Beaucoup du mérite revient à Robin Thompson, c’est lui qui l’a filmé et monté. Interview réalisée le mercredi 29 novembre 2017 chez www.epiceriemoderne.com ATYPEEK MAG #02 JANV./FEV./MARS 2017 17