2014-15 Canada-China Business Forum Magazine | Page 20
COMMERCE
COMMERCE
en chef d’EDC pour l’Asie. Avec des représentations
à Beijing et à Shanghaï, EDC a comme priorité de
renforcer la présence du Canada en Asie, et plus
particulièrement en Chine.
« Les débouchés de la Chine correspondent aux forces
du Canada, ajoute-t-il. Au cours des cinq prochaines
années, nous prévoyons que la Chine dépassera les
États-Unis et deviendra le premier marché de
consommation au monde. Le Canada doit donc
augmenter sa présence dès maintenant. »
“Avec près de 1,4 milliard de
bouches à nourrir, la Chine
consomme maintenant
deux fois plus de viande
que les États-Unis.“
Certes, ce marché peut être intimidant pour une PME,
reconnaît M. L’Heureux. « Mais le plus souvent, ces
petites entreprises canadiennes ont seulement besoin
d’une personne pour créer un premier contact. »
« Notre stratégie est de bâtir des relations financières
avec d’importantes entreprises chinoises, d’évaluer
leurs besoins et, ultimement, de les jumeler avec des
experts canadiens. Par conséquent, nous concentrons
nos efforts sur les entreprises qui catalysent ces
changements », explique M. L’Heureux. Par la
suite, en partenariat avec le Service des délégués
commerciaux du Canada, EDC présente des
fournisseurs canadiens qualifiés à ces puissants
acheteurs étrangers.
AUGMENTER LA PRÉSENCE DES PME
CANADIENNES EN CHINE
Le Plan d’action sur les marchés mondiaux du
gouvernement compte également un volet visant
spécialement à aider les PME canadiennes à accéder
à des marchés comme la Chine. L’objectif est de faire
passer le nombre de PME canadiennes présentes dans
les marchés émergents de 29 % à 50 % d’ici 2018.
C’est un projet ambitieux, mais ces petites entreprises
constituent le vrai moteur de la croissance pour
toutes les économies, et, actuellement, seulement 4
% des PME canadiennes (on en compte plus d’un
million) exportent. De plus, les chiffres montrent que
la très grande majorité de ces exportations prennent
le chemin des États-Unis. C’est logique, étant
donné la proximité, mais la plupart des économistes
s’entendent pour dire que la diversification au-delà
de nos voisins du sud, par exemple vers des marchés
comme la Chine, est essentielle pour la croissance
commerciale… et pour la santé de l’économie
canadienne.
consommateurs locaux, mais qu’elle n’arrive pas à
répondre à la demande. Par conséquent, elle importe
de plus en plus de biens de haute qualité, ce qui
ouvre de nombreux débouchés pour les entreprises
canadiennes.
Prenons l’exemple de la viande. Avec près de 1,4
milliard de bouches à nourrir, la Chine consomme
maintenant deux fois plus de viande que les ÉtatsUnis. Une telle hausse signifie qu’il faut plus de
céréales pour nourrir le bétail, ce qui stimule la
demande d’engrais, comme la potasse, le phosphate et
l’engrais azoté, et d’équipement agricole. La demande
est également en hausse dans les secteurs des soins de
santé et des sciences de la vie, des produits forestiers et
des services financiers et dans tous les autres secteurs
liés à une expansion de la classe moyenne.
« Les petits exportateurs canadiens devraient
sérieusement envisager d’intégrer la Chine à leur
stratégie de croissance, estime M. Hall, surtout
compte tenu de l’influence de ce pays sur la
croissance du commerce dans les marchés émergents
et de l’apparition de ces nouveaux marchés de
consommation et chaînes d’approvisionnement sur le
territoire. »
Mentionnons également les différents besoins en
infrastructure et en technologies propres, qui vont de
pair avec l’urbanisation rapide de la Chine. En fait,
comme le fait valoir le Plan d’action sur les marchés
mondiaux, la Chine se montre particulièrement
intéressée par ce secteur; elle a d’ailleurs souligné
dans son plus récent plan quinquennal le rôle des
technologies propres dans sa réponse aux défis
environnementaux sur son territoire.
M. L’Heureux renchérit. « En ce moment, nous
voyons de nombreuses occasions de faire participer
plus de PME, directement ou indirectement, à
ces chaînes d’approvisionnement mondiales en
émergence. »
« Pour bon nombre de ces besoins, le Canada est dans
la mire », affirme Denis L’Heureux, le représentant
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Le fait est qu’après des années de forte croissance,
la Chine est devenue le deuxième pays partenaire
commercial du Canada et le troisième débouché
extérieur pour les marchandises canadiennes, après
les États-Unis et le Royaume-Uni. L’étendue de la
relation commerciale et économique entre le Canada
et la Chine dépasse déjà celle de la plupart des autres
marchés prioritaires, y compris les marchés à forte
croissance du BRIC (Brésil, Russie et Inde) combinés.
Cependant, malgré ces gains impressionnants, le
commerce et les investissements bilatéraux demeurent
étonnamment modestes, ce qui fait que le potentiel de
croissance est énorme. Ne perdons pas de temps.
EDC est l’organisme de crédit à l’exportation du
Canada, une société d’État dont le mandat est de
soutenir et de développer le commerce extérieur du
Canada. \\ TSB
La présence des PME canadiennes en Chine
s’accentue. L’an dernier, les activités commerciales des
clients d’EDC dans ce pays ont atteint 6,7 milliards de
dollars. Des 600 entreprises clientes présentes, 90 %
étaient des PME.
中国, 再次成为市场首
选并充满机会的国家
作者 Terri-Sue Buchanan
随着
《加拿大的全球市
场行动计划》
将中国等市场
重新列为工作重心,
加拿大
出口发展公司对于特别是小
型公司的前景非常看好。
现
在便是采取行动的时候了
。
熟悉
《加拿大全球市场行动计划》
(GMAP) 的人都了解
该计划的目的是为促进加拿大企业对若干特定重点海外市
场的兴趣。
名列海外市场清单第一位的国家是哪个?
中国。
中国占据榜首有很好的理由。
中国具有符合广泛加拿大
利益的最佳潜力,
特别是在加拿大最具成功潜力的领域。
但 并非所有人对中国将持续所期望的增长拥有完全的信心。
这些贬抑者可能会将近期地区增长放缓视为固定情形,
或将之称为中国的
“新常态”
。
Peter Hall 对此持不同意见。
作为加拿大出口发展公司
的首席经济学 家,
Hall先生对于中国的增长前景持相反的观
点。
虽然一些经济学家预测明年中国的经济增长将会下降,
但Hall先生却预计中国的经济增长将高达8%。
“虽然中国目前面临很多问题,
但这个国家显然正处于
过渡当中, Hall先生说道。
”
“当然,
需求有所下降,
但这是
暂时的。
”
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